N'est pas Galilée qui veut !
Pour qui veut se doter d'un « saint patron » scientifique dans l'adversité, difficile de trouver plus emblématique que Galileo Galilei. Astronome, physicien, géomètre, il est surtout célèbre pour le procès clairement inéquitable que l'Église lui fit subir en 1633.
Ce procès reste dans notre imaginaire collectif comme celui de la Vérité face à l'obscurantisme : Galilée est obligé d'y abjurer ses positions, alors même que nous avons retenu qu'il avait raison. Aussi, toute personne sentant ses thèses mises en difficulté peut faire appel à ce parrainage pour se convaincre soi-même d'être tout de même légitime.
De qui d'autre se réclamer pour cela, après tout ? Giordano Bruno, qui défendait comme lui la thèse d'un univers héliocentrique, a fini ses jours sur le bucher en 1600 : même pour qui revendique un statut de victime, cela semble une comparaison un peu trop extrême.
Dans un autre domaine, on pourrait considérer Georges-Louis Leclerc de Buffon, qui travaillait à établir l'âge de la Terre : l'âge qu'il avançait étant incompatible avec les positions défendues jusqu'alors par l'Église, il fut convoqué par la Sorbonne en 1751 pour abjurer lui aussi.
Alfred Wegener pourrait être un autre candidat : il défendit en 1912 la théorie de la « dérive des continents » (dont il ne fut pas l'inventeur, quoiqu'il forgea cette expression : on trouve des traces de l'hypothèse d'origine dès 1596), et l'idée de la Pangée, à laquelle menait sa théorie, ne fut acceptée par la communauté scientifique qu'en 1960.
Bien d'autres exemples de ce type pourraient être listés, mais qui, en dehors des gens dotés d'un solide bagage scientifique, se souvient de qui furent Wegener et de Buffon ? Tous les autres sont moins célèbres encore, et Galilée est sans doute le seul à avoir suffisamment de notoriété.
Cela justifie-t-il qu'on le mobilise à toutes les sauces ? Comme souvent, comprendre ce que cette histoire de procès implique exactement, et donc ce que son nom représente, nécessite d'aller voir un peu plus en détails que ce que l'on raconte habituellement.
L'histoire qui nous intéresse ici commence par une lunette, c'est-à-dire un bête tube (de bois ou de carton à l'époque ; souvent de plastique de nos jours) doté, à chaque extrémité, d'une lentille. L'instrument est fort simple, mais la façon dont la lumière circule fait que ces deux lentilles permettent de voir ce qui est lointain avec davantage de précision.
L'objet, inventé sans doute un peu par hasard et dont la paternité exacte n'est pas assurée, devient d'abord courant aux Pays-Bas, puis en France. Il se trouve que Galilée était professeur depuis déjà un certain temps à l'époque, et que l'un de ses anciens élèves, demeurant désormais à Paris, découvre l'instrument et lui écrit une lettre à ce sujet.
Or, bien qu'il ait déjà à son actif quelques progrès scientifiques majeurs, notamment concernant la chute libre, Galileo Galilei a alors besoin d'argent. Lui qui a déjà eu l'occasion de fabriquer et de vendre plusieurs instruments utiles (dont notamment un thermomètre) décide de sauter sur l'occasion : puisque l'objet est encore inconnu dans la République de Venise (il travaille à Padoue depuis 1592), il se présente au Sénat comme étant son inventeur, et obtient de confortables sommes d'argent en échange des droits sur l'objet.
Cette malhonnêteté lui sera reprochée sitôt que les lunettes néerlandaises finiront par arriver jusque dans la région ; il se défendra en prétendant avoir amélioré l'instrument. Il est vrai que ses lunettes furent de meilleure qualité que les autres ; mais il est faux que ce fut de son fait : toute la différence résidait dans les lentilles. Galileo Galilei n'a jamais été un spécialiste de l'optique et n'aurait rien pu améliorer sur le plan théorique ; mais les souffleurs de verre vénitiens étaient parmi les meilleurs du monde de l'époque et il fit fabriquer ses verres à domicile.
On voit donc, au minimum, que se revendiquer de Galilée n'est pas nécessairement recourir au meilleur exemple de probité qui puisse être.
Mais le plus important fut ce qu'il fit une fois l'instrument entre ses mains. Il était confiant sur le fait que ce qu'il voyait dans la lunette était bien la réalité (ce qui était loin d'être évident pour tout le monde à l'époque !), et décida d'en faire quelque chose de nouveau : la pointer vers le ciel.
En automne 1609(1), il réalise plusieurs observations de notre Lune et trace les premières cartes de sa surface. À l'époque, les conceptions astronomiques, en tout cas en Europe, sont en grande partie restées celles de l'époque aristotélicienne : la Terre, au centre de l'Univers, est le domaine de l'imparfait et du changeant, tandis que la Lune marque le début du monde divin parfait. Observer, à la surface lunaire, des creux et des bosses semblables à celles que l'on peut rencontrer sur Terre remet donc fortement en cause ces conceptions.
La vision aristotélicienne des choses devait subir un accroc plus grand encore lorsque Galileo Galilei tourna sa lunette vers Jupiter. Il remarqua d'abord trois points lumineux qu'il prit pour des étoiles à l'éclat trop faible pour avoir été observées à l'œil nu. Mais voilà que, lors d'observations suivantes, il constata que ces trois points avaient bougé par rapport à leur position initiale ; et qu'un quatrième, jusque là hors de vue, se montrait lui aussi.
Notant jour après jour leurs positions, il dut bien se rendre à l'évidence : ces quatre corps célestes semblaient bien tourner autour de la planète. Chose impossible dans un modèle d'astronomie posant que tout ne devait tourner qu'autour de la Terre.
La découverte est telle qu'elle se doit d'être partagée. Galileo Galilei s'attaque aussitôt à la rédaction d'un ouvrage sur le sujet, qu'il publiera un mois et demie plus tard, et qu'il intitule « le messager stellaire » (Sidereus nuncius en version originale). Il y reporte l'ensemble de ses observations à la lunette astronomique, et dédie les quatre corps qu'il vient de découvrir à son mécène Cosme de Médicis et à ses trois frères : ils deviennent donc les « étoiles médicéennes ».
De nombreux autres noms leur seront proposées. Pour une raison ou pour une autre, nous retiendrons ceux proposés par Simon Marius en 1614 : Io, Europe, Ganymède et Callisto, du nom de quatre conquêtes du dieu Jupiter dans la mythologie antique. Mais Galilée, lui, ne les nommera pas spécifiquement : dans ses notes, il se contente de les numéroter (Jupiter Ⅰ étant la la plus proche de la planète, et Jupiter Ⅳ la plus éloignée). Oublions donc un instant ces noms et revenons à 1610. Le messager stellaire paraît au mois de mars.
En avril, Galileo Galilei donne plusieurs cours sur le sujet, et organise des séances d'observation. La notoriété de ces « étoiles nouvelles » grandit rapidement. Johannes Kepler, mathématicien et astronome attitré du Saint Empire Romain Germanique, venait, l'année précédente, de publier les deux premières lois décrivant l'orbite des planètes dans une configuration héliocentrique, c'est-à-dire mettant le Soleil au centre de l'univers, conformément à l'idée proposée par Mikołaj Kopernik près d'un siècle plus tôt. Les deux hommes (Kepler et Galilée, donc) échangent au sujet de leurs découvertes respectives à partir de ce mois d'avril 1610.
Le savant florentin est désormais un copernicien convaincu. Il le devient plus encore en septembre de la même année lorsque, observant Venus, il remarque que cet astre errant présente des phases, comme la Lune, phénomène qui peut s'expliquer dans les deux systèmes, mais dont l'explication héliocentrique est bien plus simple.
Kepler et Galilée sont cependant loin d'être seuls à s'intéresser au ciel, et le système aristotélicien compte encore de nombreux défenseurs. Ceux-ci commencent par attaquer la justesse des observations, prétendant que ces quatre satellites (Kepler invente ce mot en 1610) n'existent simplement pas. Hélas pour eux, de nombreuses observations indépendantes de celles de Galilée, menées notamment par le Collège Romain, viennent confirmer les affirmations du messager stellaire. Sans toutefois s'avancer sur les conclusions que son auteur en tire.
Or, même une fois la justesse de ses observations confirmées, ces conclusions restent combattues, car une lecture littérale de la Bible comme celle que l'on avait à l'époque impose un univers géocentrique. Peu à peu, l'opposition à l'héliocentrisme n'est plus de nature scientifique, mais redevient purement religieuse (ce qu'elle était avant les observations à la lunette).
Galileo Galilei tente de démontrer que sa position est compatible avec la foi chrétienne, mais ne convainc qu'une petite partie des religieux. Il cherche également une preuve définitive du fait que la Terre tourne (tout ce qu'il a observé étant explicable dans un système géocentrique, quoique ces explications soient bien plus compliquées), mais n'en trouve aucune.
En février 1616, le Pape et l'Inquisition n'ont pas bougé de leurs anciennes position et proclament que le système géocentrique est le seul valable, le système héliocentrique ne doit plus être enseigné (il reste possible d'en parler, mais uniquement à titre de « simple hypothèse »).
Cela n'empêche pas les travaux de se poursuivre, ceci dit : Johannes Kepler publiera sa troisième loi en 1618, année qui verra d'ailleurs le passage de plusieurs comètes dûment observées à la lunette. Mais Galilée, lui, malade et éprouvé par l'énergie qu'il a mis à vainement tenter de convaincre l'Église, se consacrera de nouveau à d'autres travaux.
Ironiquement, c'est un Pape qui le fera revenir sur ce sujet : Urbain Ⅷ, élu à ce poste en août 1623, est un ami de longue date du savant florentin, et lui demande l'année suivante d'écrire un livre sur la question. Lequel ne paraîtra finalement qu'en 1632.
Ce livre met en scène trois personnages discutant de ces deux systèmes : Filippo Salviati défend le système copernicien. Simplicio(2), pour sa part, défend le système aristotélicien. Giovan Francesco Sagredo, sans avis a priori, se charge d'arbitrer entre les différents arguments. Nous connaissons ce livre sous son titre traduit en français, « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde », mais son titre d'origine est Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo. Un titre en italien, et non plus en latin, car Galilée a fait le choix fort rare à l'époque d'écrire dans la langue du peuple, et non dans la langue savante, afin que toucher un public aussi large que possible.
Ce choix serait on ne peut plus judicieux de nos jours ; il apparaît à l'époque comme une erreur tactique, car l'Église d'alors n'apprécie pas ce genre de choses. Mais ce n'est pas l'erreur la plus grave : alors que le Pape lui avait demandé un ouvrage traitant neutrement des deux points de vue, Galilée a choisi de présenter les choses d'une manière clairement orientée. Son Simplicio, en qui les gens d'Église purent voir une caricature d'eux-mêmes, n'avance que de piètres arguments, et le dialogue fait la part trop belle aux positions de son auteur. La chose est encore renforcée par le fait que celui-ci a sollicité et obtenu une autorisation officielle sur la base d'un texte incomplet ne présentant pas ses véritables intentions.
Le soutien d'un ami Pape ne suffit dès lors plus : l'Église le convoque pour un procès à la fin de l'année 1632. Sa maladie ne lui permet de rejoindre Rome qu'en 1633, mais il n'est pas épargné pour autant : menacé de torture et de bûcher, Galileo Galilei est contraint prononcer un discours dans lequel il renonce officiellement à l'héliocentrisme et dénonce sa propre hérésie.
La légende veut qu'il aurait conclu ce discours en déclarant, à mi-voix, quelque chose ressemblant à « eppur, si muove », que l'on traduit généralement en français par « et pourtant, elle tourne ». Cette légende est tout sauf vraisemblable : il n'est pas impossible que Galilée ait pensé cela (ce que nous ne pourrons jamais confirmer ou infirmer), mais les seules personnes qui étaient en mesure de l'entendre parler à ce moment étaient des inquisiteurs qui, s'ils avaient entendu pareil revirement, l'auraient aussitôt condamné au bûcher, ou au moins à la torture.
Parce que tout, en apparence du moins, laisse entendre que le savant s'est enfin rangé aux positions officielles de l'Église, il n'est condamné qu'à l'emprisonnement… ce que son ami Pape transforme en une assignation à résidence appliquée avec beaucoup de légèreté. Il ne s'occupera plus directement d'astronomie, mais continuera ses recherches dans d'autres domaines, dont notamment la mécanique, c'est-à-dire l'étude des mouvements.
Il est permis de penser que son objectif ultime, par ce choix, restait de comprendre les mouvements des planètes, mais il ne prendra plus le risque de publier quoi que ce soit en ce sens. On conclue généralement cette histoire en précisant que c'est ensuite Isaac Newton, né l'année qui suivit la mort de Galileo Galilei, qui, se basant sur ses travaux et sur ceux de Kepler, découvrira la loi de l'attraction universelle, qui sera ensuite corrigée par les travaux d'Albert Einstein.
Voilà grosso-modo ce qu'il y a à dire sur l'affaire elle-même. La question est ensuite de savoir si quelque comparaison que ce soit avec ce qui est arrivé à Galilée apporte quelque chose ou non, ou plus simplement si elle tient ou non la route.
On peut reconnaître à la plupart des gens qui se revendiquent généralement de Galilée deux points forts dans cette comparaison (même s'ils n'en sortent pas nécessairement grandis pour autant) : la partialité dans la façon de présenter les choses (au moment de la parution du Dialogue, le géocentrisme peut être bien mieux défendu que ne le fait son Simplicio), et le refus d'accepter les expériences n'allant pas dans son sens.
Pour témoin de ce dernier point, signalons que l'astronome Tycho Brahe avait, longtemps avant que Galilée ne s'empare du sujet, tenté de trancher entre les deux hypothèses en étudiant la parallaxe. Cette expérience aurait pu mettre en évidence le déplacement de la Terre, mais les résultats furent négatifs, amenant Brahe à conclure en faveur du géocentrisme.
Notons toutefois que l'échappatoire trouvée par Galilée pour rejeter cette conclusion est loin d'être universelle : le savant florentin déclara que les étoiles étaient trop lointaines pour que le décalage puisse être observé avec les outils de l'époque(3). Difficile d'invoquer quoi que ce soit de ce genre pour se défendre, par exemple, des tests statistiques en double-aveugle qui évaluent l'effet des médicaments et prétendus médicaments.
Passons maintenant à tout ce que cette comparaison comporte d'incohérent. Notons tout d'abord que Galilée, contrairement à ce que voient en lui ses prétendants modernes, était loin d'être seul contre tous. Outre Kepler, il comptait avec lui nombre de disciples qui participèrent activement aux débats et remportèrent plusieurs victoires scientifiques en son nom.
Plus important, même s'il n'avait pas de véritable preuve définitive (qui ne furent finalement obtenues qu'un siècle plus tard), il avait tout de même avec lui des faits probants confirmés par des observations rigoureuses réalisées indépendamment de lui. Les homéopathes ou les climato-sceptiques, pour ne citer qu'eux, sont loin d'en avoir autant.
Mais surtout, il avait pour lui ce minimum de démarche scientifique qui consiste en le fait de se remettre en question. Dans le système copernicien d'origine(4), la Lune était le seul corps ne tournant pas autour du Soleil : la découverte des corps médicéens entraîna donc des modifications des deux théories.
Bien sûr, la différence principale se trouve dans la nature de l'opposition rencontrée : Galilée affronte l'Église, et la bataille ne se déroule que très peu sur le plan scientifique.
N'oublions pas que, s'il abjure finalement, c'est que le sort de Giordano Bruno l'attendait en cas de refus. Est-il, dès lors, possible d'invoquer honnêtement ce « et pourtant elle tourne » pour camper sur ses positions lorsque l'on ne court que le risque de se ridiculiser ?
L'Église, de nos jours, ne menace plus qui que ce soit pour ses travaux. Elle a en fait perdu cette capacité il y a bien longtemps : de Buffon fut l'un des derniers menacés. Aussitôt après avoir abjuré à la Sorbonne, il reprend les travaux qui lui ont valu cette convocation sans être outre mesure inquiété, et publiera en 1778 un âge de la terre encore plus ancien, toujours aussi incompatible avec la doctrine religieuse : l'Église a entre temps perdu tout moyen de l'intimider.
D'autres formes de régimes totalitaires ont pu avoir – et le peuvent encore de nos jours dans certains pays, notamment en ce qui concerne les recherches sur l'évolution – jouer ce rôle antiscientifique, mais une personne travaillant actuellement dans notre région du monde n'a heureusement plus rien de ce type à craindre.
À ce titre, la comparaison avec Wegener serait beaucoup plus parlante : c'est la communauté scientifique qui lui rit au nez, sans qu'aucune menace physique ne soit prononcée. Sauf que la science ne fonctionne pas par Vérités ni par « saints patrons » : elle fonctionne par la remise en cause perpétuelle et par des raisonnements logiques.
Wegener avait raison d'imaginer que la Pangée a existé, et certains de ses arguments en ce sens étaient très convainquants ; mais il avait tort concernant les causes du phénomène (qu'il attribuait à un effet de marée), et c'est sur ce point que les scientifiques de l'époque ont rejeté ses travaux. Pour que l'idée générale soit acceptée, il fallut attendre que l'on mette en évidence l'existence de mouvements dans le manteau terrestre, et que la « dérive des continents » soit devenue la tectonique des plaques.
Galilée, lui aussi, avait tort – scientifiquement parlant – sur un certain nombre des points qu'il avança pour défendre l'héliocentrisme. On peut parler de la marée, précisément, qu'il tente vainement d'expliquer par le seul mouvement de la Terre (et ce, en ignorant la proposition de Johannes Kepler de tenir compte de la Lune, ce qui s'avéra ultérieurement plus proche de la réalité). On peut mentionner également ses travaux sur les comètes, qui s'opposent à ceux, bien plus justes à ce niveau, de Tycho Brahe.
Si, en fin de compte, Galileo Galilei s'illustre dans cette affaire, ce n'est clairement pas pour ses talents de théoricien. Il y réalise un bon travail d'observation, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses découvertes ultérieures, mais les explications théoriques de ce qu'il observe sont en fait essentiellement apportées par d'autres personnes.
Ses principales contributions sur la période où il s'intéresse à l'astronomie sont en fait à chercher en périphérie de l'activité de recherche : il s'agit de l'effort majeur qu'il donne à la vulgarisation, ainsi que de la position qu'il développe, en 1616, selon laquelle les rôles de théologiens et de scientifiques concernent deux domaines différents et que les uns ne peuvent pas dicter leurs résultats aux autres(5).
Le savant florentin fut également responsable de progrès scientifiques majeurs, mais ce n'est pas dans le domaine astronomique qu'il faut aller les chercher, et ne se souvenir de son nom que pour cette affaire est donc assez dommage. Il y a beaucoup d'autres choses plus intéressantes à chercher dans son œuvre, et nous nous y attellerons peut-être une autre fois.
En attendant, si vos positions sont mises en difficulté, à plus forte raison si c'est par des expériences scientifiques solides dont les résultats vous contredisent, revoir votre copie ou présenter des arguments sera bien plus utile que de vous proclamer un Galilée des temps modernes. Après tout, votre modèle, comme les autres, n'était qu'un homme.