Et si on parlait de Skeptikon ?

Ça fait tellement longtemps que ce blog était resté en sommeil, que je ne vous avais même pas encore parlé de ça. Allez, disons donc qu'il est temps de faire un peu de skepticom' 😊

Même si ça n'a jamais été le sujet central d'un article ici, je pense que la plupart des gens qui lisent mon blog(1) auront remarqué que j'attache une certaine importance à la pensée critique. Mais comme je n'ai, précisément, encore jamais abordé spécifiquement la chose, commençons par expliciter ce que, moi, personnellement, j'entends par là.


La pensée critique

Le plus simple serait sans doute de commencer par citer la définition proposée par l'incontournable Bertrand Russell : il s'agit tout simplement de ne rien admettre sans preuve, et suspendre son jugement tant que la preuve fait défaut.

Dit comme ça, ça pourrait éventuellement passer pour une posture assez “négative”, au sens où il s'agirait de rejeter (par principe ?) énormément de choses. Un autre terme fortement associé à la pensée critique est d'ailleurs celui de scepticisme (une éventuelle proximité étymologique avec le sujet principal de cet article serait bien sûr tout sauf fortuite et involontaire), qui peut lui-même être prit tout aussi “négativement”. C'est assez dommage, car ce n'est pas du tout l'idée.

Peut-être qu'une autre citation de ce même Russell pourra toutefois éclaircir les choses. Ce que nous demandons, en exerçant la pensée critique, c'est tout simplement donnez-moi de bonnes raisons de penser ce que vous pensez.


L'idée de base, c'est donc qu'il existe des choses autour de nous sur lesquelles nous sommes susceptibles de tomber d'accord. Pour certaines d'entre elles, c'est plutôt facile : un livre donné fera le même nombre de pages, qu'on le trouve personnellement trop long ou trop court. On peut voir de l'intérêt à parier sur le vainqueur en organisant une course, mais les enjeux sont bien moindre s'il s'agit de comparer la vitesse de chute de deux objets. Et l'issue de telle ou telle bataille historique ne change pas (pas plus que ses conséquences, d'ailleurs) si on la considère comme une « victoire » ou comme une « défaite », selon notre camp préféré.

Il y a donc d'un côté « ce qui est », dont il n'est pas raisonnable de douter. De l'autre, il y a tout ce qui ne dépend que de nos impressions : les bonnes ou mauvaises raisons que vous pourrez me donner ne changeront pas grand chose à mon ressenti face à la Joconde, un feu d'artifice, un tremblement de terre ou une canicule. La pensée critique, ce sont tous les outils dont nous nous dotons pour nous (y) retrouver sur tout ce qu'il y a entre les deux.


…mais il faut pour cela commencer par poser au juste ce qui est, ou n'est pas, une « bonne raison » de penser quelque chose, et c'est là tout le cœur de la démarche.

Globalement, les règles sont assez simples : il faut d'abord déterminer si l'on est, ou pas, susceptible de tomber d'accord sur ce dont on parle, et donc délimiter les contours de ce sur quoi on va travailler. Ensuite, il faut y travailler effectivement, en faisant appel aux règles de la logique, en évaluant le poids des hypothèses, etc. En pratique, bien sûr, on pourrait rédiger pas mal de pages sur les détails, et comme j'ai déjà prévu dans cet article de vous présenter des heures entières de vidéos qui traitent de ces points, je ne vais pas davantage rentrer dans les détails 😊


Une petite remarque, toutefois : vous avez peut-être reconnu, dans ce que je viens de dire, les quatre piliers de la démarche scientifique que je vous avais présentés dans cet article : scepticisme initial, postulat réaliste, matérialisme de méthode poser la façon dont on vérifie et par là délimiter les contours de l'activité, et rationalité pour faire tenir les raisonnements entre eux.

C'est parfaitement normal, car la démarche scientifique et la pensée critique sont deux activités assez proches et complémentaires : la science vise à produire de nouvelles connaissances sur le monde en les rendant aussi solides que possible, quand la pensée critique vise à évaluer la solidité des connaissances qui ont déjà été produites.

Les gens qui travaillent à vulgariser les sciences – du moins, celles et ceux qui s'attaquent à la démarche au moins autant qu'à la simple accumulation de résultats – sont donc en bonne position pour mettre aussi en place quelques chouettes projets autour de la pensée critique. Et c'est auprès de certaines de ces personnes que notre histoire va commencer.

Plus précisément, des personnes qui font de la vulgarisation en vidéo. Or, dans le paysage actuel, ce genre de choses se passe beaucoup sur YouTube.


Le cas de YouTube

Intéressons-nous donc quelque peu à cette plateforme. Elle appartient à Alphabet (Google), et comme les autres services de cette entreprise, brasse des quantités de données absolument ahurissantes. On estime ainsi que, chaque jour, environ 600 000 heures de vidéos sont mises en ligne, et si l'on additionne ce que regardent, chaque jour, l'ensemble des utilisateurs et utilisatrices de cette plateforme, on obtient l'équivalent de 115 000 ans de vidéos visionnées.

À ces échelles, gérer la plateforme « humainement » est simplement impossible : le fonctionnement de YouTube repose sur une gestion automatisée, et donc sur des règles qui, dans les cas litigieux, tranchent sans regarder dans les détails, de la façon qui risquera le moins de poser des souci à l'entreprise. Il n'est ainsi pas rare que des contenus soient bloqués suite à une réclamation (parfois malveillante) à propos de droits d'auteurs, sans qu'il n'y ait d'enfreinte aux droits d'auteurs dans les vidéos concernées(2).


Mais ce n'est pas le seul problème. La plateforme étant financée par la publicité, elle est globalement conçue pour y faire rester les gens le plus longtemps possible, afin de leur en montrer davantage et donc d'engranger davantage de revenus. Pour cela, elle utilise un algorithme de recommandation, chargé de vous présenter des vidéos susceptibles de vous plaire.

Et cet algorithme est efficace : on estime qu'environ 70% des vidéos regardées l'ont été parce qu'elles avaient été recommandées. Ayant à sa disposition l'ensemble des données collectées, souvent à leur insu, sur les utilisateurs et utilisatrices de YouTube, mais aussi des autres services de Google, il n'a guère de difficulté à profiler les gens selon leurs goûts.

…sauf que ceci biaise énormément l'accès à l'information des gens. Nous avons déjà une très forte tendance à ne consulter que des sources d'information qui vont dans notre sens, mais le fonctionnement de YouTube aggrave considérablement ce cas en nous faisant complètement perdre de vue que les autres sources d'information existent.

Sitôt qu'une personne est identifiée comme réceptive à certains types de contenus, par exemple des contenus conspirationnistes ou négationnistes, les plateformes de ce type créent autour d'elle une « bulle de filtres » qui va l'exposer toujours plus à ce type de contenus et la renforcer dans les croyances douteuses qui y sont associées.


Et bien sûr, quand cet algorithme ne dispose pas de suffisamment d'informations sur vous pour vous suggérer des vidéos personnalisées, il vous redirige, dans le doute, vers ce qui marche le plus d'une manière générale. Il est donc assez intéressant de se pencher sur les chaînes les plus regardées. Parmi elles, on trouve beaucoup de chaînes de musique et de divertissements… mais on trouve aussi, jusque dans le « top 10 », des chaînes à prétention informative, mais dont la véracité semble être assez loin d'être le critère principal(3).

Les chaînes de vulgarisation scientifique, elles, sont bien moins loties : la plus célèbre d'entre elles est sans doute celle de « DrNozman », qui entre à peine au « top 50 » (elle est quarante-septième au moment où j'écris ces lignes). Or, il s'agit encore de « vulgarisation-spectacle » : si ses vidéos permettent sans doute d'apprendre les résultats de la démarche scientifique en passant de bons moments, ce n'est pas l'idéal pour s'approprier les méthodes, vérifier les sources, bref, pour développer son esprit critique.

Il existe bien sûr des chaînes de vulgarisation beaucoup plus intéressantes de ce point de vue… mais elles n'apparaissent même pas dans le « top 250 ». Les plus populaires sont actuellement, à ma connaissance(4), « Nota Bene » et « DirtyBiology », atteignant à peine le million d'abonné·e·s. Soit nettement moins que pas mal de chaînes d'information beaucoup plus douteuse.


Il y a donc un net déséquilibre entre la mise en avant de ces différents contenus, et l'information douteuse, favorisée par l'algorithme pour un certain nombre de raisons (plus rapide à produire et donc plus abondante, identifiée comme plus « vendeuse » a priori, ne renvoyant que vers d'autres vidéos et conduisant donc les gens à rester sur la plateforme…) arrive donc beaucoup plus facilement au contact du public. Et si ce public semble y accrocher, elles leurs seront d'autant plus proposées et ainsi de suite.

La popularité actuelle de spéculations farfelues comme celle voulant que la Terre soit plate doit donc probablement beaucoup à la popularité et au mode de fonctionnement d'une plateforme comme YouTube. Si cette plateforme a assurément ses qualités, elle présente aussi pas mal de défauts, et il serait intéressant de se pencher sur de possibles alternatives…


Une autre piste : PeerTube

Les problèmes de YouTube étant principalement dus à sa façon de fonctionner, ce n'est pas une plateforme basée sur le même modèle qui permettra d'y remédier. Il existe déjà un certain nombre d'autres plateformes du même style (Dailymotion, Rutube, Viméo…), mais toutes finissent par devoir recourir aux mêmes systèmes automatisés dès qu'elles atteignent une certaine taille.

Pour éviter cet écueil, il faut au contraire faire en sorte que les plateformes de vidéo restent suffisamment petites pour qu'il reste possible de gérer « humainement » la modération, afin qu'elle ne vire pas à une censure systématique. Néanmoins, diffuser des flux vidéos à un nombre conséquent de gens depuis une source unique demande tout de même pas mal de ressources.

…mais il est possible de contourner ce point en considérant que les gens qui viennent visionner les vidéos, et donc les récupérer, et peuvent donc aider à participer à leur diffusion. Il est possible d'envisager un réseau de plateformes de diffusion de petite taille si elles fonctionne sur un modèle en « pair-à-pair », où les gens qui utilisent le système contribuent aussi à son fonctionnement.


D'où le nom de la proposition que nous expérimentons actuellement, PeerTube, comme dans « peer-to-peer ». Il s'agit d'un logiciel libre, conçu pour que le plus de monde possible puisse en installer et diffuser ses propres vidéos. Toutefois, YouTube tire une partie de sa popularité du fait qu'on y trouve énormément de choses (même si, comme on l'a vu, certaines sont moins faciles à trouver que d'autres si on ne les cherches pas spécifiquement). Plein de petites plateformes indépendantes sans lien entre elles ne pourraient sans doute pas offrir le même confort d'utilisation. Heureusement, PeerTube apporte également une solution sur ce point.

Il repose en effet sur un mécanisme de « fédération » : chacune des plateformes utilisant ce logiciel (on appelle ça une « instance » de PeerTube) peut en effet choisir de se lier aux autres pour afficher leurs vidéos. De cette manière, il est possible de construire un réseau qui, dans l'ensemble, sera aussi grand et varié que YouTube, mais en restant composé de petits éléments « à taille humaine ». Chacune de ces instances, étant gérée par des personnes différentes, a des règles de fonctionnement légèrement différentes des autres, mais les utilisateurs et utilisatrices peuvent visualiser et commenter les vidéos d'une instance depuis une autre, retrouvant là le confort d'utilisation d'une solution « centralisée ».


Par ailleurs, PeerTube, dans son ensemble(5), ne repose pas sur la publicité, ce qui suffit à éviter une bonne partie des effets pervers dont nous venons de parler : nous n'avons pas d'intérêt à tenter de vous faire rester plus longtemps que ce que vous aviez prévu, ni à mettre en avant certaines vidéos plutôt que d'autres parmi tout ce que nous vous proposons.

On pourrait toutefois objecter que la publicité est aussi un moyen de rémunérer les vidéastes, et donc de leur permettre de vivre de ce métier. Et il est vrai que la question de la rémunération des vidéastes est importante. Mais le système de publicité, tel qu'il existe actuellement sur YouTube, remplit très difficilement ce but : la gestion automatisée du droit d'auteur, par exemple, permet assez souvent que ces revenus publicitaires soient accaparés par d'autres. Et certains sujets, ne plaisant guère aux annonceurs publicitaires, empêchent simplement de monétiser des vidéos (notamment celles portant sur les guerres, ce qui, l'Humanité étant ce qu'elle est, n'aide pas la vulgarisation en Histoire, par exemple).

C'est pourquoi un nombre de plus en plus important de vidéastes souhaitant vivre de cette activité ont recours à d'autres solutions, telles que le « sponsoring » (qui pose d'autres soucis par ailleurs, mais évite ceux dont nous avons parlé ici), ou plus simplement… le recours au financement directement par les gens qui regardent leurs vidéos. Ce qui est tout à fait possible sur PeerTube aussi bien que sur YouTube : le seul système dont nous nous privons est donc celui qui de toute façon fonctionne le moins bien.


On pourrait donc dire que PeerTube n'a que des avantages. Ce serait bien sûr caricatural. PeerTube est un logiciel encore jeune, et même s'il progresse à grands pas, il reste encore des points qui ont besoin d'être améliorés, surtout par comparaison aux plateformes existant depuis bien plus longtemps (et qui, elles aussi, étaient beaucoup plus limitées à leur début). Il est donc important de soutenir, dans tous les sens du terme, les gens qui travaillent là-dessus.

Mais surtout, PeerTube souffre actuellement d'un grand handicap face à quelque chose d'aussi « habituel » que YouTube : son manque de visibilité. Les gens qui regardent y viennent peu, parce qu'on y trouve peu de vidéos ; et les gens qui publient des vidéos les mettent peu à cet endroit parce qu'on y trouve peu de public. Cette problématique de serpent qui se mord la queue se résoudra cependant d'elle-même dès que nous serons parvenus à atteindre une certaine « masse critique ». Il est donc plus que temps de nous pencher sur ce que nous proposons à ce sujet.


Venons-en donc au sujet de l'article…

Avec quelques camarades vidéastes spécialisé·e·s dans la vulgarisation de la pensée critique et de la méthodologie scientifique, nous gérons donc Skeptikon.fr, instance PeerTube dédiée à ces sujets. Si le sujet de la pensée critique vous intéresse, vous y trouverez, littéralement, des heures entières de vidéos portant sur des sujets divers, qui vous offriront tout un tas d'outils utiles pour permettre, comme le dit si bien l'un des camarades en question, d'avoir l'esprit ouvert, mais pas au point que [votre] cerveau ne tombe par terre.

Cette instance a ceci de particulier qu'elle est une instance thématique : nous voulons faire en sorte de proposer du contenu qui soit spécifiquement sur le thème de la pensée critique, quand la plupart des autres instances de PeerTube ont des vidéos sur des thèmes assez variés. De ce fait, nous ne « fédérons » que très peu : à l'heure où j'écris ces lignes, vous ne trouverez sur notre instance qu'une seule chaîne(6) qui soit en pratique hébergée ailleurs.


…ce qui est d'ailleurs quelque chose que nous aimerions corriger : nous ne voulons rester qu'une instance PeerTube parmi d'autres, y compris sur notre thématique. Si tous les vidéastes vulgarisant la pensée critique et la méthodo scientifique venaient chez nous, nous aurions raté quelque chose, parce que ça reviendrait à créer une sorte de mini-YouTube.

C'est pourquoi nous essayons d'encourager quelques camarades, comme par exemple celles et ceux de l'ASTEC, qui gèrent la chaîne « la Tronche en Biais » ou, pour généraliser à la vulgarisation scientifique dans son ensemble, celles et ceux du Café des Sciences, à monter leurs propres instances, ce qui nous permettra certainement au passage d'afficher quelques unes de leurs vidéos chez nous. On n'y est pas encore, mais ça progresse.

Les personnes qui voudraient aider à monter d'autres instances sont donc évidemment les bienvenues, y compris sur nos sujets : ne nous laissez pas tout faire seul·e·s.


Mais si nous voulons n'être qu'une instance parmi d'autres, qu'est-ce qui fait notre spécificité, au juste ? Le simple fait d'être plus qu'une plateforme de vidéos. Skeptikon est une association, constituée de gens qui partagent un engagement fort autour de la pensée critique bienveillante, et qui ont envie de travailler ensemble à ce sujet.

Notre association est encore jeune, et nous ne sommes qu'au début de nos projets communs, mais ces projets sont bien là et nous comptons bien travailler à faire quelques chouettes choses pour promouvoir la pensée critique tou·te·s ensemble. Pas seulement des vidéos, d'ailleurs : maintenir cette plateforme est un des objectifs principaux de notre association, mais nous ne nous y limitons pas et envisageons d'autres aussi d'autres moyens.

Nous essayons notamment d'être un peu présent·e·s dans divers festivals autour du logiciel libre ou de la vidéo : Florent et moi avons, il y a quelques mois, tenu une conférence simultanée dans deux événements libristes, le Capitole du Libre et l'Ubuntu Party de Paris (conférence qui abordait, en un peu plus détaillés, à peu près les mêmes points que dans cet article). Nous aurions dû être aux Journées du Logiciel Libre 2020, qui ont malheureusement dû être annulées en raison de la pandémie, mais nous serons au CRACS, qui n'a été que repoussé en novembre prochain.

Si vous avez envie de nous inviter ailleurs, ce sera avec plaisir 😉


En attendant, n'hésitez pas à jeter un œil aux nombreuses et très instructives vidéos qui sont dores et déjà sur le site, et qui continuent bien sûr d'arriver. Certaines d'entre elles, notamment celles qui ont pu être remises en ligne chez nous après avoir été abusivement bloquées sur YouTube, sont d'ailleurs parmi celles qui ont totalisé le plus de vues sur l'ensemble du réseau PeerTube francophone : nous sommes donc assez content·e·s de participer à la visibilité globale du réseau. Il faut « seulement » veiller à ce que ça ne se limite pas à notre instance, mais à ce que ça profite à PeerTube dans son ensemble.

Alors, si vous n'êtes intéressé·e·s que par la pensée critique, n'hésitez pas à vous créer un compte chez nous pour pouvoir réagir aux vidéos (les critiques constructives sont toujours bonnes à prendre). Il est toutefois assez dommage de ne s'intéresser qu'à ce (quoique passionnant) sujet. D'autant que ne s'exposer qu'à un seul son de cloche crée aussi une sorte d'« effet bulle » qui peut biaiser notre façon de penser (l'un des aspects les plus importants de la pensée critique, après tout, est de prendre conscience de ses propres biais).

La différence fondamentale avec la bulle de filtres de YouTube, toutefois, est que vous n'aurez pas beaucoup d'efforts à fournir pour lui échapper si vous le voulez : il vous “suffira” d'aller un peu regarder ce que d'autres gens peuvent dire ailleurs. N'hésitez donc pas à ne pas venir directement chez nous, mais plutôt à vous créer un compte sur l'une des nombreuses autres instances du réseau : il y a de fortes chances que vous puissiez, depuis là-bas, visualiser les vidéos de notre instance et y réagir comme si vous y étiez, grâce à la magie de la fédération.



Il y a déjà deux ans (un peu avant une grosse baisse d'activité sur ce blog due à un projet dont je vous reparlerai j'espère assez vite), j'avais écrit un article qui s'intéressait au parallèle qu'on croise parfois chez les libristes entre Google et Skynet. Skeptikon est un des éléments de réponse au problème que j'y soulève, alors je suis plutôt content de travailler à ça.

Et s'il y a des gens qui se demandent si ça veut dire que je vais me lancer moi-même dans un boulot de vidéaste… et bien, il se trouve que l'idée me tente de plus en plus. Je ne le ferai très probablement pas tout seul, mais avec l'aide de mes camarades de l'association, beaucoup plus expérimenté·e·s que moi dans ce domaine, ça pourrait peut-être finir par arriver.


D'ici-là, comme le dit si bien l'un des camarades en question, prenez bien soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des trucs dans le crâne.



Extraits utilisés dans la version audio (par ordre de première apparition pour les usages multiples) : Francis Cabrel, Sarbacane, Kaamelott, livre 2, tome 1, épisode Sept cent quarante-quatre, The Police, Every breath you take, Star Wars, épisode 5, L'Empire contre-attaque, Le grand blond avec une chaussure noire, Les Poppys, Non, non, rien n'a changé, Jacques Brel, Vesoul, Jean-Jacques Goldman, Compte pas sur moi, Queen, A kind of magic.

Et merci à Christophe et Samuel, dont j'ai « emprunté » les voix dans leurs vidéos pour les citations.

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